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KYO à l'Olympia

Dernière mise à jour : 11 avr. 2022

Paru dans Spirit Hors série n°18



En clôture de sa longue tournée 2003-2004, le fringant quartette, nanti de sa célébrité affirmée, avait choisi pour Paris la scène de l’Olympia, qui par la même occasion entrait dans les festivités de son cinquantenaire…
Le temps d’investir les lieux pour trois journées consécutives, la nouvelle révélation du rock français venait à la rencontre d’un public conquis, et surtout prêt à lui affirmer sa légitimité.

Rentrons dans les coulisses de cet évènementiel afin de vous donner l’essentiel de la manifestation de nous "quatre garçons dans le vent". La machine est en route et apparemment tout bon sound-check est synonyme d’excellent concert pour nos protagonistes. Il est seize heures et les dernières interventions sont à la fois judicieuses et pleines de promesses quant à la suite des hostilités. Les harmonies sont justes, les lumières somptueuses, tout est prêt pour l’arène. Sur scène, la décontraction se mêle à la concentration, pour donner une atmosphère atomique à cette toute proche réunion avec les dieux de l’Olympia.


Grand respect du lieu tellement magique, qui lui faillira pas… Cet antre qui a vu tant et tant de stars que les murs parleront certainement un jour ou l’autre… les uns s’amusent, les autres rient pour mieux oublier le poids de la rencontre. Le chanteur le plus remuant des quatre est cette fois plutôt calme. Il fait le vide dans sa tête tout en pesant la charge énorme de cet évènement. Les jeunes garçons vont cette fois-ci s’exposer aux critiques acerbes de la réalité de l’intelligentsia parisienne; mais rien ne les effraie.

On sent la préparation d’un DVD dans la salle: les caméras s’affairent et se ruent sur la scène sans ménagement. La balance se termine et le son est parfait; après quelques cris et chuchotements, tout le monde est d’accord et satisfait, prêt à affronter l’ogre parisien. Il est dix-sept heures quarante-cinq et les cymbales résonnent encore et encore, les voix s’accordent dans une tintement de lumière pour donner a capella l’ultime "Dernière danse". Le temps s’égrène et l’atmosphère se grossit; les vannes sont de moins en moins lourdes et les phrases hachées et promptes.


Tout le monde se focalise sur sa partition et l’atmosphère est plus studieuse que d’habitude, certainement en fonction de la conjoncture. La répétition tourne en un mini-concert et la concentration est à son paroxysme. C’est le dernier moment de solitude face à une salle vide qui va enfler et se remplir jusqu’à ras bord dans quelques instants. La machine, désormais bien huilée, va donner à l’Olympia son maximum d’efficacité et d’adjonction. Selon leur désormais atypique manager, le choix de l’Olympia a été volontaire, suivant sa taille, son acoustique, et surtout son accoutumance aux concerts à tendance rock.


Un certain rapprochement familial s’imposait car la province a éloigné nos poulbots pendant de longues semaines, les privant de tout contact avec leurs racines. D’ailleurs, les coulisses se remplissent petit à petit de nombreux de leurs proches, donnant une nouvelle confiance au groupe, s’il en avait encore besoin. Pour les familles des musicos, c’est à la fois un ravissement et une surprise de retrouver nos gamins en si bonne compagnie dans cette salle mythique.


En revanche, il faut toujours relativiser, et seul l’avenir nous dira si les bases étaient solides et capables d’engendrer une nouvelle hydre du rock français. Car la véritable ambition des garçons est de durer dans le temps et non pas d’être un produit éphémère, sans lendemain. Pour l’instant, peu de chose échappent à nos amis, mais le présent est très dur à perdurer dans cet univers sans respect de beaucoup de légalités. Mais les hommes sont bien entourés et l’avenir est serein; on remarque la présence de sieur Obispo de passage fortuit, mais les coulisses donnent une probabilité de travail en commun des deux artistes.



Pour l’instant libre comme l’air, le groupe donnera en cette soirée l’apogée de ses talents divers et variés, en confirmant tout le bien que l’on attendait d’eux. Ils ont prouvé en cette occasion que l’avenir pouvait compter sur eux, toutefois sans changer de mode de vie et en appliquant une maxime très simple: rester naturels et proches du public. Longues vie à Kyo et à son équipe désormais en plein enregistrement de son deuxième album, qui sera le passage obligé pour perdurer.





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