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Ils ont dit

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Paru dans Zic Star Hors série n°2



Derrière le groupe Kyo se cachent 4 cerveaux qui ont plein de choses à dire et qui ne se gênent pas pour l'ouvrir dès qu'une occasion se présente. Revue de détails de leur plus belles déclarations.

Leur début...

"Avant d'être connus, on s'est démerdés pour faire avancer les choses. On passait notre temps à chercher des salles pour nos prochains concerts. A l'époque, on faisait tout nous même, jusqu'à se trimballer nos estrades avec nous pour les shows ! C'est pour ça qu'on est super balaises (rires). Comme n'importe quel groupe qui débute, tu répètes comme tu peux, et puis un jour, tu enregistres ta première galette avec les moyens du bord et tu vas faire la tournée des maison de disques et des radios. Faut pas croire que tout a été facile pour nous. On a galéré comme tout le monde, en se faisant jeter comme des malpropres. Et puis un jour de 2000, quelqu'un nous a fait confiance et nous a permis d'enregistrer notre premier album."

"Pour te dire à quel point nous étions motivés, on s'est même pointés à l'improviste dans le bureau d'un mec d'une maison de disques pour jouer en live une de nos chansons. Le mec était super étonné de nous voir débarquer, mais à l'époque on n'avait rien trouvé de mieux comme moyen de se faire connaître. (rires)"


Leurs premières répètes...

"Nous répétions dans le grenier de Florian et Fabien, avec le bureau de leur père juste en-dessous... Je te raconte pas l'hystérie ! Surtout que leur padre est un as de la guitare, ça fait des lustres qu'il en joue, et au tout début, lorsqu'il nous entendait jouer comme des gros nases, ça le rendait dingue (rires) ! Je me souviens qu'il montait furax pour raccorder nos instruments, puisqu'aucun d'entre nous ne se souciait alors de savoir si on sonnait juste. Rien que l'idée de sortir un son nous rendait fous, on était de vrais papes. (rires)"


Le premier album...

"Notre premier album s'appelait "Kyo". On s'était pas trop fait chier pour le titre, mais comme personne ne nous connaissait, on s'est dit qu'en plaçant notre nom un peu partout, il allait petit à petit rentrer dans le crâne des gens. Tout n'a pas été tout rose. On peut même dire que ce fut bien galère. Les radios à l'époque n'étaient pas du genre à diffuser du pop-rock. Heureusement pour nous, les choses ont évolué depuis et on a pu enfin passer sur les ondes."


Pourquoi avoir choisi Kyo comme nom de groupe ?

A la base, on est tous des tarés de manga, notamment de la collection Kyo. C'est aussi un prénom que l'on retrouve dans la BD japonaise et dans la culture nippone en général. Avant de nous appeler Kyo, on a eu plein de noms comme Kaméléon ou encore Link. On est des obsédés de la lettre K. Quand à savoir pourquoi, faudra demander à notre psy ! (rires)"


Une bande de potes...

"Ca fait 10 ans qu'on se connaît, on s'est engueulés 2 ou 3 fois dans notre vie ! On est partis en vacances ensemble ! On arrive à passer 3 jours seuls, mais on va être en manque les uns des autres !"


Leurs moments de doutes...

"On a presque tous arrêté l'école après le bac. Quand on a terminé le lycée, on avait un contrat en poche et on a décidé de se lancer dans la musique à 100%. Les études est une carrière artistique sont deux choses incompatibles. Surtout quand tu débutes, tu dois être super disponible pour répondre à toutes les offres. On a eu la chance d'avoir des parents qui nous ont toujours soutenus. Il ne sont jamais allés contre notre choix. Quand nous n'avions pas encore de manager, c'étaient eux qui attendaient jusqu'à la fin des concerts pour ramener le matériel dans leur voitures. C'est vrai

qu'au début, il y a eu des moments de doute. On a fait pas mal de showcases où il n'y avait que trois personnes dans le public... et c'étaient des gens de notre maison de disques. Puis il y a eu la chanson "Le chemin", en duo avec Sita, qui a relancé la machine."


Le titre de l'album...

"On aurait pu l'appeler l'autoroute ou la nationale 47 et puis finalement on a choisi "Le chemin"... (rires). C'est un nom qui reflète assez bien notre parcours. On a mis 10 ans pour en arriver là aujourd'hui, si on avait pris l'autoroute comme tout le monde, on serait peut-être arrivé plus tôt, mais plus vraisemblablement, nous serions bloqués dans les embouteillages avec des centaines d'autres groupes comme nous."


Les changements par rapport au premier album...

"On s'est pas posé tellement de questions et on n'a pas voulu théoriser notre musiq

ue. Certains riffs de guitare ne sont pas gratuits pour "être plus rock" mais juste parce qu'on estimait que le morceau s'y prêtait, comme "Le chemin", "Tout envoyer en l'air" ou "Comment te dire". Mais on a aussi écrit des ballades, en se laissant guider par l'âme des chansons ("Dernière danse", "Tout reste à faire"). Quant à l'attitude, on veut rester fidèles à ce que l'on est... Tout les 4 dans le mini bus à sillonner les routes."



L'évolution musical de leur dernier album

"On n'avait pas envie de refaire exactement la même chose que pour le premier album qui n'a pas vraiment marché. Et c'est vrai qu'entre-temps on a évolué, on a écouté pas mal d'autres choses."

"On a fait pas mal de concerts aussi, pendant lesquels on s'est sentis franchement bien. On a réalisé qu'ils dégageaient pas mal d'énergie. Lorsqu'on est retournés en studio, on s'est tous mis à penser les morceaux pour qu'ils sonnent sur scène et pour retrouver le même trip. En gros, on a construit nos titres de façon plus rock pour que ça pète grave !"

Pour le premier album, on avait 18 ans. Nos voix ont beaucoup évolué, particulièrement celle de Ben, qui a gagné en coffre. On a travaillé sur les textes pour qu'ils parlent au public et qu'ils nous ressemblent. Les tournées avec Obispo et Hallyday nous ont également amenés à nous demander comment allaient rendre les morceaux sur scènes. Il est évident que les morceaux du deuxième album se prêtent plus à la scène que ceux du premier. Les concerts sont très important pour nous. Même si on aime beaucoup le studio, la scène est le seul moment où la communion avec le public se fait, où le retour est immédiat. Maintenant, on se soucie un peu plus de l'aspect musical. On a investi dans des ordinateurs et on a considérablement élargi nos sources d'inspiration."



La naissance d'une chanson...

"Les chansons sont un travail collectif, même si Ben a écrit les textes de la plupart d'entre elles. Elles sont inspirées de ce que l'on ressent de la vie. On parle d'amour, mais pas seulement. Souvent, l'un des membres du groupe amène les bases de la chanson – disons un bon tiers – et ensuite chacun apporte sa pierre. Aujourd'hui encore, on troue notre inspiration dans les sentiments qui nous traversent."


Leurs titres préférés de l'album ?

Benoit: "Pour moi, ya pas photo c'est "Je saigne encore"

Flo: "Perso, ce serait plutôt "Je cours" et "S'envoyer en l'air" que j'aime beaucoup..."

Fab: "Moi j'aime particulièrement "Je saigne encore". De toute façon, tout l'album est magnifique ! (rires)"

Ben: "Nico, lui, n'aime pas trop la musique qu'on fait...(rires)"



Leurs sources d'inspiration...

Flo: "On s'inspire de la vie, tout simplement"

Ben: "Ca c'est la réponse con number one (rires). Et la réponse con number two: c'est l'amour, quand même... Parce que finalement c'est ce qui compte."

Flo: "Nos expériences nous inspirent forcément, surtout les mauvaises, d'ailleurs (rires). C'est vrai que lorsque tu te mets à écrire, c'est presque une thérapie pour nous de raconter des trucs négatifs. Lorsqu'on en parle avec d'autres groupes, on est tous d'accord sur ce point précis."


Ben: "Vous avez vu, les gars, Flo

a sorti le coup de la thérapie ! J'ai toujours rêvé de le sortir ce coup là... Du style: pour nous, maintenant, ça va mieux, mais j'ai encore mes vieux démons qui me hantent et j'en est assez pour le troisième album."


"A la fin d'une longue série de concerts en première partie de différents artistes, le retour à la maison a été un peu douloureux. Notre mode de vie devait être difficilement conciliable avec des relations stables puisque les nôtres on progressivement toutes volé en éclats. On s'est un peu repliés sur nous-mêmes avant de se lancer dans l'écriture, avec moins d'illusions et plus de vague à l'âme. L'agonie du couple ("Denière danse"), la jalousie destructrice ("Je


saigne encore"), le manque de communication ("Comment te dire") ou encore le sentiment de frustration ("Je te vends mon âme"), ont été autant de thèmes qui se sont imposés naturellement. On n'a pas voulu se perdre sur des terrains que l'on ne connaissait pas."


L'influence de la télé sur leur parcours...

"Plus jeunes, dès qu'on rentrait du bahut, on squattait devant MTV. On a découvert plein de groupes comme ça; des trucs dont les médias français ne parlaient jamais: Rage against the machine, Nirvana ou encore Korn font partie de ces groupes qui nous ont donné envie de faire de la zic."


Le regard qu'ils portent sur leurs clips...

Ben: "On a beaucoup discuté avec le réalisateur du clip, comme avec le photographe. On en a discuté des heures histoire d'être sûrs d'être en phase avec l'image qui allait être donnée du groupe."

Nico: "Pour le clip, c'est Ben qui a donné et qui a fait une espèces de story-board. On a appelé un réalisateur qu'on connaît déjà un petit peu. Il a aimé l'idée et il nous a apporté son expérience, ajoutant des détails supplémentaires qui allaient manquer à l'histoire. C'est un plus à la chanson."


"Nous écrivons les scénarios de nos clips. Nous sommes fascinés par le travail sur l'image. On rêve de pouvoir faire un film un jour, même si cela peut paraître inaccessible, c'est avant tout un travail de précision. Regarde les artistes en Angleterre ou aux USA, ils ne laissent jamais rien au hasard lorsqu'il s'agit de leur look. Tout est calculé; même le look grunge avec les chemises à carreaux et les jeans défoncés, c'était un truc archi pensé."


Et pour la pochette de l'album...

Flo: "Pour la pochette, on a fait appel à Mark, un de nos potes. Il avait des idées qui nous intéressaient."

Ben: "Même si on a attrapé froid pour la photo, on est quand même restés des heures dans la flotte. D'ailleurs, le voisin du dessous était un petit peu énervé parce qu'il avait de l'eau qui coulait partout... On s'excuse encore, m 'sieur !"


Leur étiquette musicale...

"On se sent davantage pop rock que néo-métal, par exemple même

si certains dans le groupe sont de gros fans du genre. En fait, on ne calcule pas notre musique, on essaye de réunir toutes les influences et les goûts de chacun et d'en faire des morceaux qui tournent. Aprés, tu peux y coller n'importe quelle tiquette que tu veux..."

On a tous été bercés par le rock, le grunge et le néo-métal, mais plus on

avance plus on s'ouvre à de nouveaux styles musicaux. La seule étiquette qui pourrait coller à tout ça, c'est celle de "rock". Ensuite, tu peux mettre ce que tu veux devant: néo-rock, pop rock... Ca sonnera toujours pareil."


Au départ, ce titre ne devait pas être un duo, et puis compte tenu du sujet de la chanson, on s'est dit que ce serait pas mal qu'une fille se joigne à nous pour l'interpréter. On a fait quelques essais avec des amies sans vraiment de résultats et puis un jour, dans les bureaux de notre maison de disques, nous sommes tombés sur le clip de Sita et nous avons été scotchés par sa voix et son attitude. A partir de là, tout s'est enchaîné très vite."



La rencontreavec Pascal Obispo.

"On a fait pas mal de première parties lors de sa tour née en 2001. Il lui arrivait de montrer sur scène avant nous pour nous présenter à son public.

Genre: "Ne soyez pas trop méchant avec eux, ils sont jeunes et vous allez voir qu'ils ont des trucs à dire..."

(rires) "C'est vrai que le public a toujours été sympa avec nous, mais comparé à l'hystérie de nos concerts d'aujourd'hui, on se rend compte du chemin parcouru !"


Et David Hallyday...

"On a fait pas mal de tournées avec notre premier album, en première partie de David Hallyday puis de Pascal Obispo. En tout, une vingtaine de dates à chaque fois. Ca nous a apporté une bonne expérience de la scène, même si malheureusement on ne pouvait jouer qu'une demi-heure. David Hallyday, surtout, nous a beaucoup conseillés. Il a appris à Ben à placer sa voix et il lui a donné quelques techniques pour la garder durant toute la durée d'une tournée."




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