Du jamais vu !!

(pas de source pour cet article)

Le groupe Kyo a raflé pas moins de quatre récompenses au NRJ Music Awards et trois autres aux Victoires de la Musique...

En quelques mois, les quatre garçons du groupe Kyo sont devenus les nouvelles icônes du rock français. Auteurs, compositeurs et interprètes de l'album "Le chemin", les jeunes stars gardent la tête froide face à un succès qu'ils attendent pourtant depuis de longues années....

Florian Dubos - 24ans

Au sein du groupe, Florian, surnommé "Flo", est guitariste et choriste. Né le 26 mars 1980 dans les Yvelines (en région parisienne), le jeune homme a grandi dans une famille de musiciens. Son père fait d'ailleurs partie d'un groupe amateur Les Zodiaques. Pour se décrire, Florian emploie les qualificatifs de "chevelus, d'indécis et d'un peu fou". Son atout majeur est l'ambition, sa plus grande faiblesse, son romantisme. Jeune écolier, il était de ceux qui protègent les filles des "mecs" qui tentent de regarder sous leurs jupes. Aujourd'hui, Florian craque pour les femmes féminines et maternelles, mais inutile d'espérer le conquérir, son coeur est déjà pris...

A quand remonte la naissance du groupe ?

Ben, Niko, Fab et moi étions dans le même collège des Yvelines du côté des Mureaux. Unis par la passion de la musique, nous avons très vite décidé de former un groupe. A l'époque, on avait entre 14 et 15 ans et on jouait partout où l'ont pouvait: dans le grenier de mes parents quand ils s'absentaient, au lycée, pour les fêtes de la musique ou en soirée devant des potes.

Que signifie le nom "Kyo" ?

On est tous mordu de jeux vidéo et de dessins animés mangas. Petits, nous étions fan de Dragon ball, et aujourd'hui encore, aucun de nous de pourrait vivre sans sa PlayStation (rires) ! Kyo est en fait un prénom japonais qui se rapporte à cet univers manga.

Quel est ton jeux vidéo préféré ?

J'adore tous les jeux de rôle, tout particulièrement ceux qui mettent en scène des magiciens.

Benoît Poher - 24ans

Chanteur et leader du groupe, Benoît, ou "Ben" pour les intimes, cache un tempérament de feu. Même s'il affirme être très timide, il est le plus extraverti du groupe, et le plus comique aussi (un talent qui lui à longtemps valu le surnom de "Ben le marrant"). Né le 27 juin 1979 sous le signe du cancer, il a fait ses premiers pas dans la musique en jouant de la basse. Comme il est le seul du groupe à ne pas avoir "une voix de canard" dit-il, on lui confie rapidement la responsabilité du micro. Ben prend son nouveau rôle très au sérieux au détriment de sa scolarité. Il passera d'ailleurs trois fois le bac S avant d'arrêter définitivement ses études. Célibataire depuis peu, Ben reconnaît tomber très facilement amoureux. Avis aux amatrices, il veut devenir père de famille avant ses 30 ans.

Quelles sont vos influences musicales ?

Au départ, on ne jurait que par le Heavy Metal américain, une musique super "bruyante" (sourire). Progressivement, on s'est ouvert à d'autres styles et d'autres artistes comme Nirvana, Coldplay, Björk, De Palmas, Obispo ou Zazie.

Vous est-il déjà arrivé de douter de votre talent ?

Il nous a fallu attendre dix ans avant de sortir de l'anonymat. Et en dix ans, les occasions de tout envoyer balader n'ont pas manqué ! Notre premier album éponyme, sorti en 2000 n'a d'ailleurs pas été un grand succès puisqu'il s'est écoulé à 15 000 exemplaires seulement....

Comment avez-vous dépassé ce premier "échec" ?

Nous sommes tous animé par la même passion de la musique, c'est ça qui nous a permis de tenir bon. Nous devons également beaucoup à notre maison de disques, Jive, qui aurait très bien pu nous couper les crédits suite aux résultats décevants de notre premier album. Pourtant, elle nous a fait confiance et nous a donné suffisamment de temps pour trouver notre place.

Nicolas Chassagne - 26 ans

Second guitariste du groupe, "Nico" affiche un caractère calme et posé. Né le 24 décembre 1978, le jeune homme nage en plein bonheur depuis le succès du groupe. Pour preuve, il ne se souvient pas avoir connu d'émotion aussi forte que celle ressentie lors de la première diffusion du clip "Le chemin" à la télé. En outre, depuis le triomphe de Kyo, ses parents ont enfin cessé de s'inquiéter à propos de son avenir professionnel. Musicien confirmé et désormais reconnus par le grand public, Nicolas se fixe comme objectif de débusquer et de produire de jeunes talents, et pourquoi pas de devenir "un Dr. Dre à la française" selon ses propres mots. Un signe particulier ? Un piercing sous la lèvre inférieur qu'il a récemment enlevé.

L'école, c'était votre truc ?

Après le bac, Fab et moi avons continué quelques années en fac de droit, mais sans véritable motivation. C'était juste histoire d'attendre que Ben et Flo décrochent à leur tour le bac. Car devenir bacheliers était la condition sine qua non imposée par nos parents pour avoir la liberté de nous consacrer exclusivement à la musique (sourire)...

Quand avez-vous décidé de faire de la musique votre métier ?

Dés le départ, on savait que notre avenir se ferait ensemble et dans la musique. Evidemment, pour l'entourage, c'était une autre histoire ! On nous considérait plutôt comme une bande d'ados qui cherchaient à s'amuser. Et puis, il y a eu cette rencontre, en 1997, lors d'un concours rock de jeunes talents, avec celui qui allait devenir notre manageur: Yves-Michel Aklé. Quelques mois plus tard, il nous faisait signer un premier contrat.

Le groupe a-t-il déjà été menacé de séparation ?

Il nous arrive de nous chamailler, mais nous n'avons jamais été confrontés à de réelles disputes. Même se ça paraît incroyable, c'est pourtant la vérité ! Notre groupe n'existerait pas sans la formidable amitié qui nous lie les uns aux autres.

Fabien Dubos - 25 ans

Frère aîné de Florian, "Fab" s'illustre dans le groupe comme batteur et percussionniste. A 12 ans, son père lui offre une magnifique batterie Pearl Export, et l'inscrit à des cours qui, très vite, lui permettent de révéler son talent. Ambitieux et très perfectionniste, Fabien nourrit son jeu de Heavy Metal, notamment celui de Korn ou Soundgarden. Ce que le succès a changé dans sa vie ? L'opportunité de faire de la scène et une coquette somme d'argent qui devrait lui permettre de quitter le nid familial pour s'installer dans un appartement avec sa copine.

Que pense-tu des chanteurs issus de la télé-réalité ?

Certaines émissions mettent en scène des jeunes gens sans aucun talent, d'autres, au contraire, offrent l'opportunité à des artistes en herbe de tirer leur épingle du jeu. L'exemple de Jenifer, lauréate de Star Ac'1, parle de lui-même. Son succès n'est pas un hasard dû à un simple passage devant les caméras. Elle a un vrai talent. Nous étions d'ailleurs très flattés qu'elle accepte d'interpréter durant toute sa tournée de l'année dernière une de nos chansons, intitulée "Je veux t'oublier".

Le succès vous monte-t-il parfois à la tête ?

Honnêtement, le triomphe que le public a réservé à notre deuxième album "Le chemin", n'a pas bouleversé nos vies ni nos ambitions. Aucun de nous ne gaspille son argent sur un yacht à Saint-Tropez ou prévoit de se la couler douce au soleil... Coté dépenses, nous caressons tous le projet d'investir dans de nouveaux instruments. Quand au travail, depuis la fin de notre tournée le 14 février dernier, nous nous sommes attelés à l'enregistrement d'un troisième album qui devrait voir le jour en septembre prochain.

EN CHEMIN AVEC SITA

Kyo cherchait une voix féminine pour interpréter en duo le titre "Le chemin". En écoutant par hasard Sita à la radio, le groupe succombe à la voix de la douce Hollandaise âgée de tout juste 21 ans. Immédiatement conquise par le maquette de single que Kyo s'empresse de lui envoyer, Sita débarque en France et enregistre en deux heures seulement le duo qui devient aussitôt un tube (250 000 exemplaires vendus). Célèbre aux Pays-Bas pour son premier album, "Happy", Sita décide alors de conquérir La France en chantant en première partie de la centaine de concert de la tournée Kyo ! Son nouveau défi: un deuxième album, "L'envers du décor", dans les bacs depuis le 9 mars.