top of page
  • Photo du rédacteurgroupekyoleblog

Court métrage Sad Day

Interview de Mark Maggiori et Benoit pour le court métrage Sad day



Pouvez-vous nous résumer l'histoire du court métrage ?

Marc: C'est un peu l'histoire de Sarah... en fait brièvement, on a procédé de la façon suivante: on a d'abord écrit une histoire qui se suit, et ensuite dans la façon de la montrer à l'image nous avons pris les scènes les avons mises dans le désordre histoire de chambouler un peu les données.

Donc le garçon s'appelle Kyo, on ne le sait pas mais il s'appelle Kyo. Il rencontre une fille qui s'appelle Sarah et cette Sarah n’est pas très bien dans sa tête parce qu'elle a vécu des choses... Il sent au quotidien qu'elle a ce mal en elle, qu'elle a du mal à vivre avec le souvenir de son enfance et de son père qui était méchant avec elle. Puis, Kyo pète un plomb parce qu'il est sans doute déjà un peu déstabilisé lui aussi, et il décide de mettre un terme à la vie du père de Sarah, et le tue. Sarah l'apprend par un coup de fil de l'hôpital et n'a pas du tout la réaction qu’il pensait car il imaginait qu'elle serait contente et libérée. Malheureusement c'est un peu plus compliqué que ça... Elle pète les plombs, elle s'en va, et lui se retrouve seul face à sa connerie, et ...

Ben: Dis pas la fin !

Marc: ... et voilààààà !!! tadaaaaammm !!!!

Ben: T'as été très bon, j'ai bien fait de te laisser parler !

Où s'est déroulé le tournage ?

Marc: Dans les studios de... à Hollywood en fait ! (rires) On a été dans les studios de...

Ben: A Bollywood ! (rires)

Marc: A Hollywood Saint-Maur ! (rires) En fait, c'est dans la région d'Hollywood, ça s'appelle Saint-Maur, c'est dans le 94. C'était principalement dans une maison qu'on a un peu revisitée pour rendre le décor un plus personnel... et puis simplement parce qu'on a aussi tourné le clip de "Contact", à l'époque au même endroit, et que c'était plus simple pour nous de tout faire dans la même ville. Comme il y avait pas mal de maisons désaffectées dans le coin, on a chopé des trucs là-bas, puis on s'est arrangé pour tout faire là-bas.


Peux-tu nous parler de l'équipe de tournage et des personnes intervenues sur ce projet ?

Marc: Il y avait notre chef opérateur, avec qui on a travaillé souvent sur Kyo, qui est Thierry Pouget, avec qui on avait fait "Je saigne encore", "Je cours", et "Contact" aussi. Il y avait les deux comédiens principaux, Cyrille Thouvenin et Lisa Manili. Il y avait qui d'autre ?Il y avait tous nos amis qui sont les machinos avec qui on travaille toujours. il y avait qui d'autre?...

Ben: Tu peux parler peut-être de notre décorateur préféré !

Marc: aaaaaaah et il y avait Tchi-tchi aussi, qui est le déco avec qui on bosse souvent et qui a l'art de rendre les choses bien. C'était vraiment une chouette équipe, on s'est bien marré pendant 5 jours. Ca nous a donné envie de refaire les choses comme ça à l'avenir.


Ben, tu étais présent sur toute la durée du tournage. A quel niveau intervenais-tu ?

Ben: Sur le tournage je donnais mon avis, mais c'est vrai que la maîtrise de l'image, c'est le domaine de Marc. Moi je suis à l'origine du truc, rien que parce que j'ai écrit "Sarah", qui est quand même l'origine de tout ça, donc de l'histoire globale. Après Marc a retravaillé le scénario parce qu'on n'avait pas trop, ni lui ni moi, l'expérience du court métrage. Il a fallu retravailler plusieurs fois parce qu'on n'avait pas tellement conscience de ce qui marchait dans un court par rapport à ce qui marche dans un clip... C'est quand même pas du tout la même chose au final... Ou même en comparaison avec un long métrage. Et donc j'intervenais finalement assez rarement, je donnais mon avis, dont il ne tenait de toute façon pas compte du tout (rires) Nonnnn je rigole...

J'ai vraiment confiance en Marc, c'est pour ça qu'on travaille ensemble, et donc je n’avais pas grand chose à dire, parce que tout ce que je voyais dans le moniteur me plaisait énormément.

Comment s'est passée votre collaboration pour l'écriture du scénario ?

Marc: Tu te rappelles ? Quand tu m'as dicté la 1ère version de l'histoire, on était allé à une teuf et c'était le matin, on était complètement à l'ouest...

Ben: Ouais ouais... On travaille à l'arrache de toute façon. Non mais c'était assez classique à chaque fois: je passais une version de l'histoire à Marc, par téléphone ou par écrit, et puis lui retravaillait de son côté en corrigeant à chaque fois ce qui lui déplaisait. Ensuite, il me filait la nouvelle version, et ainsi de suite, jusqu'à affiner...

Marc: Et puis il y a Yves-Michel...

Ben: Oui Yves-Michel, manager au combien célèbre de Kyo, qui donnait aussi son avis et qui était assez présent sur l'histoire. Donc voilà, on fait toujours confiance aux mêmes personnes.

Comment vous est venue l'idée de créer un court métrage ? Qu'est-ce qui a inspiré l'histoire ?

Ben: Le court métrage, c'est à chaque fois au contact de tous les clips qu'on a fait... Ca a généré chez moi une vraie envie de m'y coller... Le court métrage c'est la première étape... la suivante c'est vrai que c'est le long, mais pour ça il est un peu trop tôt: déjà pour un problème de temps... Mais j’ai remarqué une chose, c’est que quand tu fais des clips tu t'aperçois que, aussi bien en ce qui concerne la réalisation que l’écriture de scénario, ce n'est pas inaccessible comme on peut le penser. On pense que c'est très dur, mais en fait au final il suffit juste d'avoir de bonnes idées, ce qui n'est pas forcément facile non plus. Mais bon voilà, moi j'ai écrit pas mal de scenario de clips de Kyo, même si la plupart du temps ils étaient toujours retravaillés par certaines personnes, dont Marc. Je me suis impliqué de plus en plus, et jusqu'à avoir vraiment envie de faire un court métrage.

Marc, en tant que réalisateur, c'est aussi une envie qu'il a depuis longtemps. Donc là la possibilité de le faire dans le cadre de "300 lésions" était une bonne solution pour s'y mettre et faire un premier pas dans ce domaine là.

Ce qui a inspiré l’histoire, encore une fois, vient toujours de ce personnage qu'est Sarah, et qui a été développé en premier dans la chanson, sachant que c'est l'une des premières fois pour Kyo que le texte est écrit avant la musique... donc en ça c'est assez particulier. Puis après il y a eu ce court métrage, et dans un troisième temps le clip, qui a été tourné il n'y a pas très longtemps.

Tout ça pour renforcer, pour appuyer cet univers et le développer parce qu'il est assez profond et qu’il y beaucoup de choses à raconter, l'émotion est forte. C'est pour ça qu'on a choisi cette chanson pour le court métrage.

Marc, peux-tu nous expliquer les différentes étapes de réalisation d'un court métrage, de son idée à sa mise en vente ?

Marc: Ah la mise en vente... au départ on devait le mettre sur l'album, mais on a décidé de le sortir un peu en différé, justement pour ne pas mettre trop de choses d'un coup, car on avait quand même beaucoup de choses au moment de la sortie de l'album je pense... Donc ça n'est pas mal qu'il sorte maintenant avec la nouvelle édition limitée...Ca fait quoi, 3 mois, 4 mois qu'il est sorti l'album, donc c'est bien ça remet un truc nouveau.

En ce qui concerne les étapes, elles sont un peu, je pense, les mêmes pour tout le monde dans le cinoche. D’abord, on commence par écrire l'histoire. Ensuite on fait un découpage pour savoir quelles sont les scènes qui vont illustrer l'histoire, comment tu t’imagines un truc en le lisant. Ca c'est un peu la vision du réalisateur. Après j'ai l'habitude de mettre ça sous forme de dessins, pour que ce soit clair pour tout le monde, pour voir comment l'histoire va se découper, je fais des petits croquis: un storyboard. Ensuite on lance un peu la prod, je donne exactement mes intentions de décor, ce que je veux voir dans l'image... On lance un casting aussi, où l’on fait passer des scènes à des comédiens.

Ben: Les médecins devaient réanimer un titi géant...

Marc: Ouais (rires) ! C'est toujours marrant les castings, on rigole bien parce qu'on filme les gens dans une pièce un peu neutre et c'est assez marrant ! Donc là le patient c'était un gros Titi, de Titi et Grosminet qui était dans la pièce... C'était assez drôle !

Une fois qu'on a fait le casting, qu'on a trouvé les lieux, qu'on a discuté de la lumière, du tournage, de comment on va tourner les scènes etc... On s’attaque au tournage. Parce qu'en fait tu tournes pas dans l'ordre de ce que tu vois au final, tu tournes un peu les choses de la manière dont c’est le plus pratique surtout, en fonction des disponibilités des uns et des autres, des lieux. Une fois que le tournage est fini, on développe les films. Ensuite on passe au montage. C'est assez délicat. C'est là que tu créés un peu la magie, parce que le montage c'est ça qui fait tout. En fait tu récupères toutes les scènes que tu as tournées plusieurs fois. Au montage, tu choisis la scène qui est la bonne, et il s’agit de choisir l'intention qui est la meilleure. Lorsque le comédien a été le meilleur, tu gardes ce truc là, et ensuite tu l'organises dans la durée du film. Voilà, c'est ça le montage.

Ben: Au niveau du montage, une des choses qui est vraiment passionnante, c’est que si tu coupes à un millième de seconde, avant ou un millième de seconde après, ça peut vraiment changer l'intention de la scène que tu vois. Et c'est vraiment là, comme dit Marc, que tout se fait. Il suffit de pas grand chose et tu peux passer d'une scène sympa à une scène complètement mortelle, juste en coupant vraiment au bon moment.

Marc: C'est vrai !

Marc: Après le montage on étalonne. L'étalonnage c'est là que tu vas définir "la gueule" de l'image. C'est à dire que quand tu filmes, l'image elle est assez neutre, et après tu décides si elle sera plus verte, plus foncée, plus sombre, etc...

Après ça tu fais le sound design, donc tu habilles. Quand tu prends le son dans un film, il y a des sons qui sont sur le tournage, et il y en a qui n'y sont pas. Toutes les ambiances, la musique, tout ce que tu mets derrière.

Et puis voilà, après tu as fini ! Tu masterises le tout et ça part sur les écrans, où en vente en l'occurrence, puisque c'est un court métrage.

Comment s'est passé le travail avec les acteurs ?

Marc: Plutôt bien... Moi j'étais justement un peu dans l'expectative à ce propos. Dans les clips, c'est assez succinct vu qu'il n'y a pas de dialogues et que ça va souvent très vite... donc on ne se prend pas trop la tête. A partir du moment où ils ont une bonne gueule et une bonne attitude générale, ça passe. Pour Sad Day on était plus dans l'acting [le jeu ndr], pour moi c'était la première fois.

En fait on a travaillé les dialogues avec Mayane [Mayane Delem ndr] et Morgan [Morgan Perez ndr], un ami. On a un peu retravaillé les dialogues ensemble parce que eux,sont comediens depuis très longtemps. C'était important de mettre les dialogues en bouche, c'est à dire de parler les dialogues que nous avions écrits. Tout ne marchait pas, parce que parfois ça marche sur le papier, mais dès que tu le dis, ca ne fonctionne plus... Donc on a rebossé ça avec eux. Ca a permis de dégrossir un peu les choses, puis, sur le tournage ça a été en s'améliorant de jour en jour. J'étais de plus en plus à l'aise. J'avais trouvé une ambiance sur le plateau qui fait que tu es plus décontracté avec les gens. Souvent sur les clips c'est un peu le bazar... On parle, y'a du monde.

Donc, j'ai commencé comme ça, puis le premier jour je me suis aperçu que ça n’allait pas. Les comédiens se dispersent un peu, et en tant que réalisateur, parfois tu ne fais pas attention à ce qu’il faut. En fait, il faut être vraiment "sur" les comédiens, et même quasiment oublier ce qui se filme dans le combo [écran de contrôle qui permet de voir ce que la camera est en train de filmer ndr]... Ca c'est une réaction de clippeur. Quand tu fais des clips tu regardes le combo pour voir si l'image est bien. Quand tu réalises des films il faut être plus "sur" les comédiens et te dire que l'image sera bien, ou que ça viendra en deuxième temps. En tous cas, il faut vraiment oublier ce qui se passe et regarder la tête du comédien, voir si ce qu'il te donne, pour voir si c'est le bon truc.

On avait fait une ambiance assez calme où il y avait très peu de monde sur le plateau: il y avait juste le comédien, le chef op, un assistant camera et moi. Point barre. Tous les autres étaient hors de la pièce, ce qui fait que c'était très calme. Tout le monde parlait doucement et c'était vraiment bien pour les comédiens. Ca s'est plutôt bien passé, on a tous étés assez surpris par la performance des comédiens.

C'est ton premier court métrage, es-tu satisfait du résultat final ?

Marc: Content oui. On est toujours content au début. Quand on voit un truc qu'on a fait pour la première fois, et que tu te rends compte que ça parle, que ça s'enchaîne, et qu’il y a plein de scènes qui marchent super bien... Je pense que globalement on est assez satisfait.

Après je pense que, Ben comme moi, dans ce qu'on fait, que ce soit dans la musique aussi bien que dans l'image, quand tu as fait quelque chose, tu as toujours des choses à redire, et je suis plutôt un éternel insatisfait. J’ai toujours envie que ce soit mieux. J'ai toujours envie de refaire pour faire mieux.

Dans le court métrage au départ quand on l'a vu, on était super enthousiastes. Après je pense qu'avec le recul... Là je ne l'ai pas vu depuis un bout de temps, quand je vais le revoir je vais me dire "ah tiens ceçi aurait pu être mieux, cela aurait pu être optimisé..." Même au niveau de l'histoire, tout... Mais bon, je pense que c'est aussi bien parfois de faire des choses, et d'en faire d'autres, pour que ça ne s'améliore pas sans arrêt. Puis, revenir sur ces choses qui ont été faites. Moi dans l'ensemble je suis globalement assez content de ce court métrage.

Ben: Ah oui absolument.

Les Kyo font de la figuration dans le court métrage...

Marc: Ah yes ils étaient bons !


Justement, est-ce que tu penses que se sont de grands acteurs et qu'une longue carrière s'annonce pour eux ?

Ben: (rires)

Marc: (rires) Oui, on peut pas dire vu qu'ils n’ont rien fait (rires) !

En fait l'idée avec les Kyo, a force de faire des clips, et de les mettre de plus en plus en situation. Dans les clips de l'album précédent, ils étaient souvent musiciens, narrateurs d'une histoire, ils n'étaient pas impliqués. Là sur "Contact", il y a un peu de jeu des uns et des autres. C'était pas mal en fait d'avoir Ben qui circule comme ça, qui récupère ses potes sur le chemin, c'était bien... enfin moi je trouvais ça bien. Ca les humanise un peu. Dans "Sarah" on les voit aussi un petit peu. Ce n'est pas moi qui ai fait le clip donc je ne peux pas trop en parler. Je pense qu'à l'avenir on va continuer à les mettre en scène parce que je pense qu'ils ne sont pas mauvais au final. Ben, on peut parler de ton futur rôle dans ce long métrage (rires) ! Non c'est une blague.

Ben: Par contre ce qu'on peut noter, et il n’y a pas beaucoup de gens qui ont fait attention, c’est qu’il y'a Yves-Michel encore une fois qui a un petit rôle dans le court métrage. Dans la salle d'attente... En fait c’est lui qui va à la fenêtre... bon à cause de lui faut dire qu'on a dû refaire la scène 4 fois (rires) !

Est ce que vous pensez retravailler ensemble à l'avenir, que ce soit pour Kyo ou pour d'autres choses ?

Marc: Je pense que le cinéma, on en a bien envie... Quoi ? Comment ? Où ? Je ne sais pas, on va voir. Moi j'avance sur d’autres choses, Ben fait beaucoup sa zik en ce moment, moi je continue à tourner, je fais des pubs maintenant.

Et puis on a un petit scénario qu'on développera peut-être quand on aura du temps. Chaque chose en son temps, mais ça viendra je pense. Parce qu'on a tous les deux très envie d'aller dans le cinéma. Parfois tu t'aperçois que l'univers de certains musiciens est pas mal à l'écran. J'ai vu récemment un film qu'a écrit Bono [chanteur de U2 ndr] et réalisé par Wim Wenders: The million Dollar Hotel. C’est un super beau film avec Milla Jovovich. Tu sens que c'est né d'un esprit qui n’ était pas spécialement celui d'un scénariste à la base, et justement c'est plus onirique et c'est très beau.

Après dans un tout autre délire on a Bernie qui avait écrit Les Démons de Jésus et c’est bien drôle au final (rires). Encore une fois, c’est un chanteur qui tout d'un coup s'y met. Donc je pense que c'est positif parce que malgré tout quand on chante des chansons, on raconte des histoires. Parfois c'est bien de se dire qu'on va raconter sous une autre forme et un autre media qui est l'image, plutôt que la musique.

Ben: Souvent ça donne un truc plutôt plus original que ce qu'on a l'habitude de voir, parce que c'est une approche plus poétique généralement.

Marc: Donc à nous d'essayer et on verra bien ce que ça donne ! On verra à l'avenir.

Ben: Déjà il y a le prochain clip de Kyo, je pense que c'est Marc qui va le réaliser, donc on remet le couvert très bientôt.

Ben, on a bien compris que tu étais attiré par le cinéma, est-ce que tu voudrais te lancer dans un projet seul ? Dans la réalisation ?

Ben: Il se trouve que pour l'instant j'en suis totalement incapable, mais effectivement c'est un truc qui me plait bien. Petit à petit je fais mes armes aux côtés de Marc, parce que je l'observe énormément et je vais lui piquer tous ses bons trucs (rires).

Après il y a autre chose... Faire tout ça à deux potes c'est quand même tellement plus drôle... Donc en dehors du fait que pour l'instant je n’en suis pas vraiment capable, l'idée de me lancer tout seul dans ce genre d'aventure, sur un long métrage par exemple, est une responsabilité telle que ça me fait un peu peur pour l’instant... En plus, je trouve qu'avoir deux visions des choses sur le même thème, c'est vraiment plus enrichissant. Ca permet aussi d'éviter pas mal de petites erreurs, parce que quand on s’y met tout seul, avec les responsabilités que cela comporte, on est pas à l'abri d'avoir la tête tellement dedans qu’on en oubli plein de choses. Donc travailler à deux c'est bien pour ça. Et puis juste parce qu'on se marre ! Que ce soit sur un clip de Kyo ou sur un court métrage, on passe la moitié du temps à rire. Ce n’est quand même pas désagréable quand tu te lèves le matin, de te dire que tu vas travailler et qu'a priori tu vas te marrer la plupart du temps !

Même au sein des différentes équipes ça créer une vraie ambiance. Quand tu as deux personnes, un qui réalise et un qui co-réalise, et qu'ils voient ça comme une partie de plaisir, je pense que ça met tout de suite la bonne ambiance, et tout le monde a envie de se donner du mal pour que ce soit bien.


Avez vous envie de rajouter quelque chose par rapport au court métrage ?

Ben: Oui comme disait Marc tout à l'heure, je pense qu'il y en aura peut-être un ou deux autres. Je pars en tournée pendant à mon avis un an, mais ça ne m'empêche pas d'écrire. Quant à Marc, je pense que de son côté il va avancer aussi. Il va avoir beaucoup d'expérience. On se retrouvera, et quand on se retrouvera et qu'on aura le temps d'accomplir un projet à deux, je pense qu'on sera prêt et que ce sera bien, j'espère... ça c'est pour ne pas dire que... ça va défoncer !

Message aux fans

Marc: Restez vrais (rires) !!!!!!!! Et ne faites pas la même chose chez vous (fou rire) !!!!!!!!

Ben: Je donne rendez-vous aux fans qui n'ont pas envie d'acheter la réédition limitée (ce que je peux comprendre vu qu'il n’y a en gros que le DVD du court métrage qui change, et que nous n‘avons pas mis d'inédits) sur M6 et MTV pour des diffusions de Sad Day. Nous avons gardé un inédit que nous avons déjà enregistré et qui s'appelle "Comme des frères". Ce titre sera sur le single de Sarah dans les bacs le 17 mai. Et puis sinon rendez-vous sur la tournée, vu que, mine de rien ça approche, ça arrive très vite... et on se prépare activement pour que le concert soit mortel et que ça se passe pas mal du tout !

Marc: Par rapport au court métrage, je voudrais dire que dans le fond, c'est pas bien du tout, qu'il ne faut pas le prendre au pied de la lettre. Surtout pas. Il y a peut-être des jeunes qui vont le voir j'imagine. Evidemment ce film est une critique. Il faut garder son sang froid dans la vie, et en l'occurrence dans ce court métrage, il n'a pas du tout de sang froid ce Kyo...

Voilà sinon rendez-vous sur la tournée... je veux dire... pour la tournée de Kyo, rendez-vous en octobre... il y a d’abord la tournée des clubs... mais ensuite pour octobre, nous n’en avons pas parlé, mais nous allons aussi préparer des images... parce qu'il y aura sans doute un petit spectacle imagé sur la tournée d’automne...


Le lien du court métrage juste ici

96 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page