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Allume le contact !

Paru dans Magic people

Ce n’est pas parce que leurs chansons n’arrêtent pas de passer à la radio que les Kyo ne nous manquent pas ! Il faut dire que Ben, Fab, Florian et Nicolas ont été pas mal occupés ces derniers mois…. Après une tournée marathon, le groupe s’st penché sur la création de sa nouvelle carte de visite, "300 lésions". Autant te prévenir tout de suite, ça déménage ! Ce nouvel opus n’a plus grand chose à voir avec les gentilles ballades de leurs débuts. Un univers beaucoup plus sombre et recherché, des textes bien plus aboutis… On les prendrait presque pour un groupe de rock ! (sic). Mais laisse-les faire eux-mêmes les présentations…


Salut les garçons ! Votre nouvel album est sur le point de sortir dans les bacs. Vous appréhendez ?

Nicolas:Non, pas vraiment, sauf Ben peut-être. Nous on se dit qu’on a déjà réussi, qu’on a déjà prouvé ce qu’on avait a prouver. Ben lui, veut montrer que l’on n’est pas un coup marketing, qu’on a une véritable vision artistique sur la durée.

Cet album est bien plus sombre que le précédent. Pourtant, quand on vous parle, vous semblez remplis de joie de vivre !

Oui, on est plutôt des rigolos au quotidien, mais en même temps ce sont les expériences difficiles qui en général marquent et inspirent la naissance d’un morceau. Les bons moments, on n’y réfléchit pas, on les vit, c’est tout.


Pourquoi ce titre "300 lésions" ?

On a voulu faire une énumération des sentiments douloureux que chacun d’entre nous a ou peut avoir, tous ces sujets qui blessent. Bon, il n’y en a pas 300 mais on va dire qu’on a arrondi ! L’album n’est pas gai c’est sûr, mais selon nous il n’est pas pessimiste


pour autant. Il s’y dégage plus d’espoir que dans le précédent. Disons que l’on ne subit plus les choses, on est plus combatifs. "Contact", "Dans ma chair" et "Respire" en sont de bons exemples. Il s’en dégage une énergie que l’on n’avait pas mise en avant jusqu’à présent. Il tourne aussi beaucoup moins autour des relations amoureuses.

"Qui je suis" évoque les inconvénients de la célébrité. C’est si difficile que ça pour vous d’être devenus des stars ?


Nicolas: Cette chanson et la célébrité, chacun de nous la vit très différemment. Benoit, en tant que chanteur, est en première ligne, que ce soit pour les bisous ou les insultes. C’est lui qui écrit la plupart des textes, qui a le plus de contact avec les fans sur scène. Nous, en tant que musiciens, on est un peu plus préservés à ce niveau-là. C’est donc un thème qui le touchait particulièrement.


A quand votre tête sur une canette d’orangina ou une boite de camembert ?

Jamais ! (rires). Notre manager fait le tri des propositions, mais pour l’instant on ne nous a rien proposé de vraiment intéressant. Il y en a par contre qui nous ont à la ruse. Aux Victoires de la musique, par exemple, on nous a offert des super pompes en nous disant d’en faire ce qu’on voulait. On les a à peine mises au pied que le "généreux" donateur sortait son appareil photo !

L’hystérie Kyo, ça ressemble à quoi ?

Benoit: Oh là là, on pourrait en faire un bouquin ! Ca va du cri au pari: "T’es sûr que c’est lui ? Mais non il est beaucoup plus petit" (rires). Le pire, c’est quand on est rentrés chez nous après la tournée et qu’on aspirait à un peu de tranquillité. C’est impossible ! Je ne peux pas aller faire mes courses sans qu’on m’interpelle. Heureusement, 95% du temps c’est pour me

dire quelque chose de gentil, mais ce n’est pas forcément agréable pour autant. Parfois je suis avec ma copine et c’est elle qui se retrouve à devoir prendre les photos !

Surtout depuis qu’ils ont sorti tous ces portables dernier cri… Les fans devraient comprendre que l’on a aussi une vie privée.


Et en ce qui concerne vos détracteurs ?

Bizarrement, et contrairement à ce qu’en laissent penser les média, on est plutôt appréciés par les groupes de "vrai" rock, voire de métal. Quoi qu’on fasse comme son, on reste des musiciens et les autres groupes sont plutôt solidaires, ils nous respectent. Le plus drôle, c’est les rappeurs ! Tout ceux qu’on a rencontrés kiffaient vraiment nos morceaux ! (rires). Tous ces soi-disant conflits, c’est surtout la presse qui les invente…


Cet album est beaucoup plus évolué musicalement. Kyo fait-il enfin du "vrai" rock ?

Nicolas: Non, je ne crois pas. Pour nous le rock ce n’est pas juste aligner quelques guitares et faire du gros son. C’est plutôt dans l’attitude. Pour moi, le plus grand des rockeurs, c’était Brassens !


Cet album est pourtant beaucoup plus énergique que le précédent…

Energique oui, rock non. Que les puristes se rassurent: on n’a jamais eu l’intention de marcher sur leurs plates-bandes. Nous on cherche surtout à faire des morceaux qui

bougent bien pour la scène, qui emportent véritablement le public dans notre univers. Avec le premier album, on était un peu limite à ce niveau-là, il y avait trop de ballades…


Si vous n’êtes ni un groupe de pop, ni un groupe de rock, vous êtes quoi alors ?

Nicolas: Mmmh, on est nous tout simplement. On ne tient pas à être catalogués. On veut se laisser un maximum de portes ouvertes, pouvoir explorer d’autre directions, faire un morceau reggae même, si on en a envie un jour ! (rires)

Benoit: Moi j’aimerais bien par exemple faire un morceau avec un rappeur, mélanger nos deux univers. Après, c’est une question d’opportunités. Pour l’instant, ça ne s’est pas présenté mais pourquoi pas pour le prochain album…

Florian: Avec Zazie aussi. Je pense que le résultat serait intéressant.


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