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Enfant du solstice
Des funérailles nationales à la télé – Tes pieds nus glissent sur le parquet
De Seattle je rêvais en secret
Petits nous aimions l’odeur de l’essence – Les vieux néons et les cierges
Sur un bras plâtré l’amour innocent – Les plus beau moments sont-ils derrière ?
Tu jetais tes fringues devant mes phares sur une route oubliée des rêves
Et dans ta poche toutes les couleurs de l’Inde – Loin des salons où les nez saignent
Même s’il s’endort là où tu te couches
S’il a su délier les mots encore brûlants accrochés à ta bouche
Tu penses à moi quand il te touche
S’il a su prendre ta corde à son cou
S’il a supplié prié dansé finalement se mettre à genoux
Tu penses à moi sous sa douche
Nous allions là où la mer se reflète au ciel – Là où les tours se joignent entre elles
Enfant du solstices, hors de l’eau tu tenais ma tête
Les lucioles fusaient comme des comètes – Mon terrain de jeu, tes larmes et tes lèvres
Finalement tout est écrit dans ma lettre – Et je la brûle, tout doit disparaître
Même s’il s’endort là où tu te couches
S’il a su délier les mots encore brûlants accrochés à ta bouche
Tu penses à moi quand il te touche
S’il a su prendre ta corde à son cou
S’il a supplié prié dansé finalement se mettre à genoux
Tu penses à moi sous sa douche
Même s’il s’endort là où tu te couches
S’il a su délier les mots encore brûlants accrochés à ta bouche
Tu penses à moi quand il te touche
S’il a su prendre ta corde à son cou
S’il a supplié prié dansé finalement se mettre à genoux
Tu penses à moi sous sa douche